Par Romain Zavalonne et Anna Maillard

En 2014 la reconnaissance du caractère sensible des animaux est inscrite dans le Code

Civil et EELV créé la Commission condition animale. Nous sommes le 1er parti de France à

assumer de défendre l’ensemble des vivants, et pionniers de l’animalisme politique.

En 2024 nous intégrons la reconnaissance de la sentience à nos valeurs fondamentales.

L’engagement écologiste pour la préservation des écosystèmes inclut celle des espèces et

des individualités animales ; animaux dont nous tenons comme principe fondamental que

leur vie leur appartient.

La défense de la condition animale relève d'une question éthique. Au-delà de leur rôle pour

la biodiversité, les animaux ont une valeur intrinsèque en tant qu'êtres sensibles

capables de ressentir des sentiments complexes. Du point de vue moral, le seul critère

qui justifiait jusqu'alors une différence de traitement est la sentience, dont la science

démontre étude après étude que les animaux en sont pourvus. Comme le philosophe Peter

Singer nous posons la question « Pourquoi devrions-nous [les] discriminer en fonction de

leur appartenance à une espèce ? »

La défense de la condition animale est donc une question de justice sociale. L’exploitation

animale et les injustices sociales reposent sur des logiques économiques et culturelles

similaires fondées sur la domination. Repenser les catégories morales et politiques en